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DE LUC MICHEL


EDITORIAL DU 01 JUIN 2004
"AL BA'ATH AL IRAQI" - N° 36

LA LUTTE DE LIBERATION NATIONALE IRAQUIENNE
VA S'INTENSIFIER APRES LE 30 JUIN :
LA RESISTANCE BA'ATHISTE PREPARE LA BATAILLE DE BAGDAD

La résistance irakienne prépare la « grande bataille de Bagdad » pour empêcher le transfert des pouvoirs au gouvernement fantoche mis en place par les américains avec la complicité de l’ONU.

Le quotidien saoudien « Al-Watan », par la plume de Abdelkrim Abou Nasr, soulignait ce 25 mai 2004 que « les gradés américains ont prévenu l'administration Bush que la résistance irakienne prépare "la grande bataille de Bagdad" comprenant des attaques violentes et une tentative de reprendre une partie de la capitale irakienne, en vue d'empêcher le transfert des pouvoirs et de souveraineté, prévu à la fin du moi de juin ». Le commandement militaire américain a souligné à la Maison-Blanche que « la vraie bataille à laquelle la coalition sera confrontée est celle qui se déroulera à Bagdad et dont l'objectif est de mettre en échec les tractations entre Lakhdar Ibrahimi et les responsables irakiens en vue de former le prochain gouvernement et de nommer le président, les vice-présidents et le Premier ministre ».

« Les militaires américains se fondent sur plusieurs indications pour formuler leurs craintes :

1- Les révélations de certains résistants arrêtés affirment que la résistance s'apprête à lancer une grande offensive sur Bagdad dans les semaines à venir.

2- Pour la résistance, Bagdad représente la capitale. C'est un symbole important. La résistance concentrera donc ses efforts sur la capitale et surtout à travers des tentatives d'assassinats contre les ministres et les membres du Conseil provisoire. Les résistants chercheront à s'emparer d'une partie de la ville, de la déclarer zone libérée et d'y organiser la résistance, à l'instar de Faloudjah.

3- La résistance s'apprête à ouvrir plusieurs fronts à la fois, notamment à Bagdad, dans le triangle sunnite et à Mossoul pour disperser les armées de la coalition.

4- La résistance cherche à travers cette offensive à prouver aux Irakiens, aux Américains et au monde entier qu'elle garde l'initiative. Cela conduira, dans l'esprit de la résistance, à l'échec du pouvoir installé par les Américains… »

Dans un communiqué publié ce 27 mai (cfr : http://comitesirak.free.fr/cp/cp040530en.htm), le Parti Ba’ath socialiste arabe (d’Iraq), colonne vertébrale de la Résistance iraquienne, avertissait qu’elle considérait comme des cibles légitimes, à frapper sans pitié, aussi bien le gouvernement fantoche mis en place par Washington après le 30 juin que toutes les forces militaires ou civiles qui l’appuieraient, à commencer par celles contrôlées par l’ONU.

Le Ba’ath considère fort justement que l’ONU, après avoir été la complice des USA pendant les Années 1991-2003 (notamment au niveau de l’embargo destiné à détruire l’Irak), prétend aujourd’hui légitimer l’agression occidentale et l’occupation en stabilisant la situation au profit de Washington et de ses Kollabos locaux.

La personnalité de l’émissaire de l’ONU en Irak symbolise à la fois la sujétion des Nations-Unies à l’impérialisme yankee et la trahison des élites « arabes » prostituées à Washington. Lakhdar Brahimi a en effet fiancé sa fille, par ailleurs présentatrice de la chaîne américaine CNN, dont on connaît les liens avec le Pentagone,  au prince jordanien Ali (le petit roi de Jordanie, formé dans les écoles d’officiers américaines, étant l’un des plus fidèles laquais arabes des USA), n’inspire, c’est le moins qu’on puisse dire, guère confiance à la Résistance irakienne. Le prince Ali étant un des prétendants hachémites au … trône d’Irak, la dynastie pro-occidentale chassée par la Révolution de 1958, représentant l’une des alternatives de Washington.

Parmi les Kollabos irakiens, éclatés en factions multiples, corrompues et incapables, on trouve en effet un « Mouvement pour une monarchie constitutionnelle » (CMM), jadis basé à Londres. Chérif Ali, de la branche irakienne des Hachémites, descendant du dernier roi d’Irak, est dans les starting block dans l’espoir d’accéder au trône à Bagdad … Et un autre, le prince Hassan de Jordanie, oncle de l'actuel roi Abdallah II, de la branche rivale des Hachémites transjordaniens, piaffe d’impatience à Amman et se verrait bien lui aussi aux commandes à Bagdad. Tout cela « ne dépasse pas le cercle des quelques milliers de nostalgiques de l'époque monarchique », écrivait « LE TEMPS » (« Et si un roi succédait à Saddam Hussein ? », Lausanne, 31 août 2002).

Le futur « gouvernement » fantoche, approuvé par l’ONU, va être dirigé par un employé de la CIA. Le « Conseil intérimaire de gouvernement » (CIG) – la précédente version de l’administration contrôlée par Washington, a en effet désigné l'un de ses membres, Iyad Allaoui, comme Premier ministre de l'exécutif provisoire qui prendra le pouvoir après le 30 juin. A noter que le CIG n’a aucune existence légale, ni au niveau irakien (où le gouvernement de Saddam Hussein, qui n’a jamais capitulé, reste en droit le gouvernement légitime), ni en droit international. « Le processus s'appuie entièrement sur les recommandations » de l'émissaire des Nations unies Lakhdar Brahimi, a déclaré un membre du CIG, ajoutant que l'administrateur américain Paul Bremer – le gauleiter yankee de Bagdad qui exerce seul le véritable pouvoir« avait assisté à la réunion et félicité Allaoui ». Le président George Bush a assuré que la coalition transférerait « la souveraineté complète et entière » (sic) au nouvel exécutif. Quant à Lakhdar Brahimi, « il salue et respecte (ce) choix », selon son porte-parole.

La personnalité et le parcours d'Iyad Allaoui est tout aussi éclairante que celle du représentant de l’ONU. « Sa nomination est très liée à la sécurité, notre principal problème », a expliqué Mahmoud Othman, du CIG, soulignant que « le Dr Allaoui s'occupait des questions de sécurité au Conseil depuis le début ». Lisez qu’il organise la répression avec ses employeurs américains. Le futur Premier ministre est l'ancien secrétaire général du mouvement d'opposition fantôme « Accord national irakien » (ANI), financé par la CIA et composé en partie d'anciens officiers de l'armée de Saddam Hussein ayant fait défection après avoir été acheté avec force Dollars. Ali Allaoui, de la même famille de kollabos, s’occupe la Défense au CIG. Pendant son exil, Iyad Allaoui a été soutenu par certains responsables du renseignement britannique du MI-6, de la CIA et des Affaires étrangères qui se méfiaient du favori du Pentagone, Ahmed Chalabi, également membre du CIG composé par les Etats-Unis mais tombé en disgrâce ces derniers temps. Depuis qu'il siège au CIG avec 24 autres « ministres » fantoches, l'ancien opposant a, selon l’AFP, « dépensé des centaines de milliers de dollars pour se faire bien voir à Washington ». Précisons encore qu’il a reçu l'appui de la CIA pour un coup d'Etat raté contre Saddam Hussein en 1996.

Il faut aussi aborder le parcours de Ahmed Chalabi, escroc international reconverti par la CIA dans l’opposition artificielle à l’Irak ba’athiste, pour mesurer dans quels bas-fonds Washington va chercher ses employés. Pour l’heure, Chalabi a cessé de plaire à une partie de l’establishment yankee. Ce qui témoigne d'un revirement radical de Washington dans sa perspective de « reconstruction politique de l'Irak ». « Chalabi a perdu la place d'honneur. Désormais, il est en guerre politique ouverte avec les Etats-Unis », titre le NEW YORK TIMES. Il y a quatre mois, Chalabi était le favori de Washington. Ainsi, lors du discours du président américain sur l'état de l'Union, il était placé juste derrière Laura Bush. « Aux yeux du monde, il apparaissait comme l'exilé revenu victorieux au pays, comme le protégé du Pentagone pressenti pour diriger l'Irak après la fin de l'occupation américaine ». Au cours des dernières semaines, les autorités américaines ont envoyé à Ahmed Chalabi « plusieurs avertissements à la fois subtils et brutaux », note le WASHINGTON POST.

Le quotidien rappelle un épisode de la relation entre Washington et Chalabi, le présentant comme décisif pour l'avenir de ce dernier. « Il y a un an, alors que les troupes américaines marchaient sur Bagdad, Ahmed Chalabi et près de 400 combattants rassemblés à la hâte ont été secrètement aéroportés dans le sud de l'Irak en vue d'entamer une marche vers Bagdad pour aider au renversement de Saddam Hussein ». Mais ce plan a tourné court : au lieu d'un soutien populaire, Chalabi, hué par la foule, devant se placer sous la protection des troupes US, n'a rencontré que de l'hostilité, après quarante-cinq ans d'exil. Selon un haut responsable américain, « par comparaison avec la marche de De Gaulle vers Paris pour libérer la France, la marche de Chalabi sur Bagdad ne fut qu'un rond dans l'eau ».

Par ailleurs, poursuit le WASHINGTON POST, « Chalabi est le leader irakien qui s'est le plus impliqué avec l'intervention américaine en Irak. A commencer par son opération de charme à l'égard du Congrès américain visant à obtenir plus de 100 millions de dollars d'aide à son Congrès national irakien, encore novice à la fin des années 90, et pour finir avec son action, en 2003, pour convaincre Washington de la possession par Saddam Hussein d'armes de destruction massive et de la nécessité de faire la guerre ». Ce temps est définitivement révolu. La semaine dernière déjà, le Pentagone a annoncé qu'il mettait fin aux versements des 335.000 dollars mensuels ( !!!)  au CNI dans le cadre d'un contrat signé avec la CIA, l'Agence de renseignement militaire américaine. « Chalabi n'est guère recommandable en tant que politicien, et encore moins en tant qu'informateur », note le NEW YORK.

« Ahmed Chalabi a trompé les faucons américains jusque dans leur déroute » souligne LE TEMPS. « Depuis 1991, les informations fantaisistes sur la situation en Irak transmises par Chalabi à la CIA ont largement contribué à intoxiquer l'administration Bush – qui, il est vrai, ne demandait qu'à l'être – et précipité le déclenchement des hostilités », précise  L'INTELLIGENT. « Mais lui avait obtenu ce qu'il voulait. L'ancien banquier véreux (condamné à Amman, inquiété à Genève après une faillite) s'est attribué la supervision du Ministère des finances (…) Le chef chiite du CNI s'est rapproché de l'Iran. Et de l'ayatollah Sistani, qui demandait des élections immédiates. En un mot, pour survivre, Ahmed Chalabi a choisi de s'opposer aux Américains. Ses anciens protecteurs, eux, cherchent la sortie ».

Chalabi était aussi un grand ami d’Israël et de leurs alliés de l’extrême-droite néo-conservatrice yankee, ayant fait allégeance publique à l’AIPAC et au JINSA, les puissants lobbies juifs américains. « Chalabi a eu plus de chance avec un groupe de faucons républicains. Ses idées intéressaient des néo-conservateurs comme Wolfowitz et Richard Perle. Certains commencèrent à parler d'un discours que Chalabi avait prononcé devant l'Institut juif des affaires de sécurité nationale en juin 1997. Dans ce discours, il avait promis qu'il lui serait facile de renverser Saddam si les Etats-Unis osaient appuyer une guérilla dirigée par lui. Cela aurait entre autres pour conséquence positive de faciliter l'avènement d'un Etat arabe favorable à Israël, avait-il assuré aux neo-cons », commente le COURRIER INTERNATIONAL.

La rupture avec Chalabi, qui présidait le puissant « Comité de débaasification » et dont le neveu préside le « tribunal » chargé de « juger » les dirigeants ba’athistes, entérine le coup d'arrêt à la débaasification et son échec. Cette « débaasification », s'était traduite par la mise à l'écart de dizaines de milliers de personnes, dont une partie avait rejoint la guérilla, et avait détruit la structure de l’Etat irakien, privé de ses élites. Dès son arrivée en Irak, il y a un an, l'administrateur américain Paul Bremer, avait émis un décret – illégal en droit international, car interdit à une force occupante – expulsant tous les ba’athistes de l'administration et dissolvant l'armée, les services de sécurité et le ministère de la Défense. Ces mesures étaient intervenues après une intense campagne menée par Chalabi aux Etats-Unis.

La puissante « Commission de débaasification » avait conduit au licenciement de 30.000 fonctionnaires, dont 6.000 enseignants. Pire encore, selon un juge irakien du tribunal criminel central, Hussain al-Moathin, le chef des gardes du corps d'Ahmad Chalabi fait partie « d'un groupe de criminels qui ont détenu et torturé des Irakiens » dans le cadre de la débaasification. Cet homme, Aras Habib, qui est sous le coup d'un mandat d'arrêt, a été présenté par Ahmad Chalabi comme « la personnalité la plus importante dans la lutte contre le terrorisme et les baasistes ». Pour les militaires, l'épuration fut encore plus brutale car près de 400.000 personnes s'étaient retrouvées du jour au lendemain à la rue. Début mai, Chalabi avait pris la tête de l'opposition au sein du Conseil de gouvernement provisoire au retour des ba’athistes dans l'armée et l'administration. Il s'était notamment opposé au rappel d'anciens généraux pour encadrer la « Brigade de Falloudjah » (ville rebelle à 50 km à l'ouest de Bagdad).

« Depuis la solution trouvée par les Américains, Falloujah est devenu un havre de paix pour les baasistes », avait souligné Chalabi.

Spécialistes de l’action clandestine, les militants du Ba’ath ont en effet un incontestable savoir-faire. Les résistants ba’athistes, qui ont infiltré les milices islamistes de Sadr, l’un de leurs ennemis le plus radical, entendent aussi étendre la guerilla au Sud du Pays. De même, les cellules clandestines du Ba’ath et de ses organisations armées ont largement infiltré les forces de police et para-militaires que les Américains ont mis sur pied et dont la fidélité à l’occupant est chaque jour davantage plus aléatoire.

L’infiltration des milices de Sadr apporte en outre au Ba’ath la division de ses ennemis islamistes (il faut cesser de dire « chiites », communauté qui ne se réduit pas aux marionnettes de Washington ou Téhéran. Les chiites irakiens ont donné dans le passé, notamment lors de la guerre Iran-Irak des gages de leur patriotisme. Et de nombreux chiites ont appartenu et appartiennent au Ba’ath, parti laïque étranger aux divisions confessionnelles, que la Résistance qualifie aujourd’hui de « sectaires »). Ce qui met en échec aussi bien les plans de Téhéran, décidé à diviser l’Irak à son profit, que ceux de Washington qui entend également s’appuyer sur des kollabos chiites pour assujétir l’Irak.

La querelle entre le chef radical Moqtada Sadr et les dirigeants politiques et religieux chiites dits « modérés » a éclaté au grand jour, menaçant de provoquer un conflit au sein de cette communauté en Irak, un mois avant le pseudo « transfert des pouvoirs ». Un porte-parole de l’un des principaux partis chiites a accusé la milice de Moqtada Sadr d’être « dirigée par d’anciens affidés de Saddam Hussein » et des « terroristes ». « La direction de l’Armée du mehdi a été infiltrée par des baassistes et des terroristes et nous avons une liste de leur noms », a affirmé aux journalistes à Najaf cheikh Kassem al-Hachimi, porte-parole du Conseil supérieur de la révolution islamique en Irak (CSRII), une organisation pro-iranienne, dont les milices ont combattu aux côtés des Iraniens lors de la guerre Iran-Irak. « Ce groupe a planifié une tentative d’assassinat de Sadreddine al-Koubbanji, vendredi, et ce même groupe a assassiné Mohammad Baqer al-Hakim et Abdel Majid al-Khoï », a-t-il ajouté. Par ailleurs, les maisons d’Ali Sistani et d’un autre ayatollah, Bachir al-Najafi, ont été récemment la cible de tirs. Des escarmouches ont opposé l’Armée du mehdi et la brigade Badr, bras armé du CSRII. Mais tous ont jusqu’à présent minimisé ces incidents, préférant blâmer sans plus de précisions « ceux qui veulent créer la zizanie au sein des chiites ».

Le chef du CSRII, Abdel Aziz Hakim, siège au Conseil de gouvernement transitoire, symbole des accords tacites qui lient les kollabos des factions pro-américaines et pro-iraniennes. « L’Armée du mehdi et le mouvement de Sadr sont caractérisés par le chaos et l’absence de direction, et plusieurs de ses membres n’ont aucun respect pour la marjaïya », a ajouté cheikh Hachimi.

Il a appelé la milice de Moqtada Sadr à quitter Najaf « le plus tôt possible », comme l’avait demandé il y a deux semaines le grand ayatollah Ali Sistani, le plus prestigieux dignitaire religieux chiite du pays. Cheikh Koubbanji, un fidèle de Sistani, avait lui aussi appelé à plusieurs reprises la milice à évacuer la ville sainte afin d’ôter aux « troupes américaines tout prétexte d’envahir Najaf ». Ces dignitaires chiites, qui depuis avril 2003 dénoncent la Résistance et collaborent, sont bien conscients du fait que l’expansion de la Guerilla au Sud irakien ne profite qu’à la Résistance ba’athiste.

Le Ba’ath renouvelle ici la stratégie de Saddam Hussein dans les Années 90, qui jouait fort habilement la famille Sadr, partisane d’un chiisme arabisé, contre le CSRII et la famille Hakim, proche du chiisme persan.

Tout l’irréalisme des projets américains pour l’après 30 juin réside dans le fait que le principal acteur de la scène irakienne, la Résistance, dont le Ba’ath est la colonne vertébrale, est bien décidé à les briser. Jusqu’au départ des occupants et au juste châtiment des traîtres. Ce qui pour le Ba’ath ne veut pas dire seulement les Kollabos des Américains, mais aussi leurs complices islamistes liés à l’Iran.

La Résistance et le Ba’ath ont publié au cours des précédentes semaines de nombreux manifestes-programmes. Ils ont à la foi une vision claire de l’avenir, des buts précis et un programme d’action. L’agenda ba’athiste va à l’encontre des plans chimériques de Washington et de ses complices de l’ONU.

L’occupant occidental va très vite découvrir après le 30 juin que la Résistance ba’athiste est incontournable.

Quant aux kollabos irakiens, ils feraient bien de méditer les propos d’un diplomate occidental qui annonçait en avril 2003 que « le politicien qui choisirait le camp américain aurait le même sort que le Premier ministre irakien de 1958 Nourri Saïd ». Marionnette des Britanniques – le pouvoir colonial d’alors –, Nourri Saïd fut renversé par la Révolution de 1958 et son corps mis en pièce par la foule des Bagdadis.

Nous faisons confiance à nos camarades ba’athistes pour que leur combat justifie les pires appréhensions occidentales !

 

Luc MICHEL

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